Le WWOOFing s’est démocratisé en peu de temps. Il donne l’occasion aux gens de vivre des modes de vie idéalistes, comme vivre dans un chalet au pied du Mont Blanc, ou passer du temps dans un ranch au Texas, ou même séjourner dans le Bush d’Australie, gratuitement.
Qu’est-ce que le WWOOFing ?
Les participants au WWOOFing n’ont à payer que leur voyage : leur hébergement et leur nourriture sont pris en charge.
L’idée est née en 1971, grâce à une jeune fille née au Royaume-Uni du nom de Sue Coppard. Cette secrétaire londonienne, a décidé d’organiser un week-end pour elle-même et deux autres Londoniens afin de visiter une ferme dans l’East Sussex. Elle voulait passer un peu de temps à la campagne comme elle l’avait fait quand elle était plus jeune. En échange de ce temps passé à la ferme, Sue et ses deux compagnons effectuaient ce qu’elle décrivait comme des travaux d’entretien. Après le succès de ce week-end, d’autres ont suivi et l’intérêt pour les week-ends à la ferme s’est accru, tant chez les volontaires que chez les propriétaires de fermes. Et voilà, le WWOOFing, signifiant originellement « Working weekends on organic farms », est né.
Au fil des ans, il a continué à se développer et compte des organisations nationales dans plus de 50 pays et des indépendants dans 40 autres pays.
Que signifie WWOOFing ?
Aujourd’hui WWOOF est l’acronyme de « World Wide Opportunities on Organic Farms » dans la plupart des pays utilisant ce terme.
Les volontaires (appelés WWOOFers) effectuent des tâches variées, qu’ils conviennent avec leur hôte. Il peut s’agir de désherber, d’aider à la récolte ou d’assister les animaux. Il est conseillé aux participants d’avoir au moins une condition physique moyenne et de s’intéresser à la culture, à la vie à la campagne ou aux modes de vie écologiques.
Où et comment faire du WWOOF ?
Le WWOOF donne aux participants la possibilité d’essayer quelque chose de différent de leur routine habituelle. Les utilisateurs doivent adhérer à l’organisation du pays dans lequel ils souhaitent se rendre, ce qui inclut une cotisation. Cette cotisation couvre également l’assurance.
Les membres ont ensuite accès à une liste de fermes, jardins et petites exploitations. En contactant un hôte, les bénévoles peuvent déterminer leur travail et la durée de leur séjour. En échange de leur travail, les volontaires obtiennent un logement et de la nourriture. Des opportunités sont disponibles presque partout dans le monde, taper le nom de votre destination et « wwoof » afin de voir s’il y a une organisation.
Est-ce dangereux de faire du WWOOFing ?
L’organisation WWOOF est fondée sur la confiance. Si vous passez par le site officiel, vous avez peu de risque de vous mettre en danger. Tant les WWOOFers que les hôtes signalent si d’autres hôtes ne sont pas ce qu’ils prétendent être. Par exemple, en Norvège on compte plus de plus de 1500 séjours WWOOF. Parmi eux, seules quelques plaintes sont signalées. L’année dernière, environ une tous les deux mois mois. Et, la majorité de ces plaintes concernaient le fait de ne pas aimer la nourriture ou le logement, ou de travailler trop d’heures ou de ne pas être d’accord, généralement en raison d’un conflit de personnalité et d’attentes inconnues. Le WWOOFing est en réalité une des manières les plus sécuritaire de voir du pays.